Dans quelle catégorie êtes-vous ? De ceux qui chaque année rédigent leur liste de bonnes résolutions, ou bien de ceux qui disent « ça ne sert à rien, je ne les tiendrai pas » ou plutôt de ceux qui pensent que c’est bien pour les autres mais pas pour eux…Quelle que soit votre catégorie, après avoir lu cet article vous verrez les résolutions autrement. Et voilà pourquoi, en 3 points.
1- Vivre sans « bonnes résolutions » c’est possible … sans « objectifs » c’est impossible
Que mettez-vous derrière ce mot « résolution » ? Pour ma part j’entends dans « Résolution » l’injonction « se résoudre à ». On dirait qu’on essaie de passer quelque chose aux forceps !
S’il s’agit de choses qui vous tiennent vraiment à cœur, de votre bien-être, le mot est-il bien choisi ?
Car c’est de changement dont il s’agit dans ses « résolutions ». Vouloir changer c’est vouloir améliorer sa vie, se sentir mieux. Alors pourquoi se mettre en situation d’obligation ?
Le changement nécessite que l’on en ressente l’envie, le besoin. Pour cela il faut être prêt.
Alors vous pourrez vous fixer des objectifs, ou tout autre mot qui a du sens par vous, en vous posant les questions « Qu’est ce que je veux ? Qu’est ce que que je décide pour moi ? ».
2- Pas de bonne « résolution » – ou d’objectif – sans écoute de soi et auto-diagnostic
Nous ne sommes pas tous armés pour cela mais, bonne nouvelle, l’écoute de soi s’apprend.
Notre éducation nous contraint encore aujourd’hui à étouffer bien des ressentis et émotions. N’avez-vous jamais entendu « tu es un garçon et un garçon ça ne pleure pas » ? Sans parler de certains diktats de la Société encore en circulation !
Comment faire les bons choix ? Comment faire le tri entre ce que la Société, notre entourage privé et professionnel semble nous imposer, et ce que nous souhaitons vraiment ?
Coupé de soi, au final on ne se connaît pas. Et sans le « qui suis-je ? » comment décider du « où vais-je » ?
Alors pour commencer, demandez-vous ce que vous aimez, ce qui vous fait vous sentir bien ou mieux, ce qui vous plaît chez vous.
Cela va vous permettre d’estimer si, dans votre vie, tout se passe comme vous le souhaitez.
Les incohérences, sources de mal-être, d’insatisfaction, de frustration, que vous repèrerez seront le point de départ. En recherchant ce qui bon et juste pour vous, vous déterminerez vos objectifs.
3- En début d’année , pourquoi pas ? A chacun son rythme pour faire le point et engager les changements
Y-a-t’il une bonne période pour prendre des décisions / résolutions ? Bien sûr que non !
En revanche, à chacun de trouver le bon rythme pour faire le point (donc s’écouter, j’insiste !).
Que risque-t-on si on ne le fait pas ? Des creux de vagues, de l’insatisfaction, du mal-être, une dégradation dans ses rapports à soi et aux autres .
Non, je ne crie pas aux loups mais, ne négligeons pas toutes ces petites choses qui s’accumulent et peuvent finalement nous plonger dans une situation qui ne nous convient vraiment pas.
En cela, mettre en place un système d’écoute et d’alerte récurrent est nécessaire.
On constate que certaines périodes de l’année ou activités sont propices à l’écoute personnelle : les vacances surtout, mais aussi les breaks : sports, films de Noël, cuisine…
Ce sont des moments qui permettent au cerveau de se mettre en pause. Ainsi, peuvent plus facilement émerger des « états d’âme » ou « révélations » , des prises de conscience qui nécessitent réflexion. C’est un si beau cadeau que vous vous faites en vous permettant de vous écouter. A vous de vous donner des occasions. Autorisez-vous des breaks. A vos agendas !
Pour les adeptes des modes d’emploi, voici quelques étapes clés pour bâtir vos objectifs :
Étape 1 – libérer votre esprit au maximum de tous les murs qui vous limitent !
Nous sommes assaillis d’injonctions notamment par la Société : « les excuses ne brûlent pas les calories » , « pour être heureux il faut faire une brillante carrière » « il faut bien travailler à l’école ». Derrière certaines de ses injonctions se cachent du bon sens mais pas que.
Le problème avec ces injonctions, c’est qu’elles nous sont imposées comme des vérités absolues, à prendre pour argent comptant sans se questionner sur le : « est-ce que cela est bon/vrai pour moi ? ».
Il y a aussi les limites que l’on se met à soi-même, sans compter celles que nous mettent les autres (en projetant leurs propres peurs sur nous, si, si …)
« Arrête de rêver » « Là c’est un peu too much » « Cela n’est pas pour toi » …
Idées reçues, peurs, vous saurez que vous êtes sur la bonne piste, quand vous challengerez les réponses-toutes-faites que vous adresse votre cerveau.
Cela voudra en effet dire que vous sentez qu’il y a un ajustement à faire pour vous sentir mieux, plus heureux, plus vous. Et vous passerez à l’étape suivante.
Etape 2 – de quoi avez-vous VRAIMENT envie et besoin ?
Voilà vous avez challengé certaines pensées automatiques.
C’est le moment de mettre en place votre propre jauge, un filtre personnalisé et unique comme vous !
- De quoi ai-je besoin pour me sentir bien (en utilisant le « quoi, qui, où, comment » pour faire le tour de chaque réflexion) ?
- Comment suis-je quand je me sens bien (émotion, attitude, comportement) ?
- De quoi ai-je le plus besoin / envie ?
- Qu’ai-je à perdre si je change ?
- Suis-je prêt à perdre ou réduire certaines choses pour en obtenir d’autres ?
- Quels vont être les impacts de ces changements sur moi, sur les autres ? Comment je gère cela ?
Ces questions posées, vous allez prendre des décisions sur ce que vous voulez faire, changer. Faites-vous confiance et osez vouloir ce qu’il y a de mieux pour vous. Vos décisions de changement se porteront là où vous voyez de vrais bénéfices (supérieurs aux inconvénients).
Une fois ces décisions prises, c’est le cœur plein de joie, de légèreté et de motivation que vous passerez à l’étape 3.
Etape 3- imaginez d’abord globalement puis le plus précisément possible ce que vous souhaitez !
Les 2 premières étapes permettent de préparer le terrain, de le nettoyer, de faire de la place aux rêves. Cette 3ème étape est cruciale. Car on se rêve avant d’être.
Plus connue par les sportifs ou encore les artistes, cette étape de préparation mentale par la visualisation est si efficace qu’elle mérite d’être démocratisée et d’être intégrée dans notre quotidien.
Prenez cette étape comme un rêve éveillé de ce que vous désirez. Imaginez la façon optimale, comme dans un monde idéal, dont vous rêvez que votre objectif se réalise. Et laissez-vous embarquer dans une simulation mentale avec son cortège de lieux, de personnes, de couleurs et d’émotions.
Si vous souhaitez réussir une course de 10 km, vivez-la en rêve dans le scénario le plus favorable ; idem pour un projet de voyage en famille ou encore le projet d’ajouter une nouvelle corde à votre arc professionnel …
Vous pouvez ensuite écrire ce que vous avez imaginé.
Plus vous développerez de détails sensoriels (atmosphères, couleurs, sons, émotions), plus votre cerveau intégrera cette version des faits comme une vérité, et vous aidera à l’atteindre.
Etape 4- parlez de vos objectifs autour de vous , engagez-vous, ce sera la clé de la réussite !
Cette année j’ai ce projet, cette envie, cet objectif …. Les personnes qui vous entourent sont des ressources et des soutiens, faites-en des alliés !
Leur parler de vos objectifs, vous aidera à vous projeter et à trouver des solutions concrètes.
Vous pourrez aussi être surpris des solutions ou pistes que votre entourage vous apportera.
Vous vous sentirez engagé, motivé et soutenu dans votre réussite.
Bonnes résolutions à tous !